
Marianne Vallotton : Portrait d’une sculpture de Picasso, opus 137
d’après"Guitare", 1924
novembre- décembre 2021
Huile sur toile 55 x 38 cm
collection particulière (CH)
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A partir de mon violoncelle couché sur un canapé, auquel je trouve souvent une allure de belle endormie,
j’ai fait un schéma de stylisation et commencé une ébauche :

Ebauche pour Le Repos de Cellissime Récamier, opus 3 N°1 (ébauche)
octobre 2011
Mais j’étais loin des couleurs de la réalité. J’ai donc pris une photo pour pouvoir travailler la couleur...

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1.

Marianne Vallotton : Le Repos de Cellissime Récamier, opus 3 N° 1
octobre 2011 - juin 2012
Huile sur pavatex, 33 x 41 cm
Le tableau qui a recouvert l’ébauche est le N°1. Je l’ai souvent repris, même après l’avoir signé.
Je ne l’ai pas renié, mais je regrettais l’ébauche couverte par le tableau.
Je suis donc repartie deux fois de l’ébauche, ce qui a donné deux nouveaux tableaux assez différents,
sur le même thème (N° 2 et 3).

Marianne Vallotton : Cellissime Récamier, opus 3 N° 2
décembre 2011 - juin 2012
Huile sur toile, 37 x 46 cm
collection particulière (CH)

Marianne Vallotton : Récamier, opus 3 N° 3
janvier - juin 2012
Huile sur toile, 33 x 46 cm
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Marianne Vallotton : Chez le luthier, opus 10 N°2
janvier - février 2012
Huile sur toile, 40 x 50 cm

Marianne Vallotton : Chez le luthier Bader, opus 10 N°1
janvier 2012
Huile sur toile, 50 x 60 cm

C’est l’image d’un livre sur Monsieur Bader de Premier (CH), un homme qui travaille à l’ancienne comme paysan
pendant l’été et comme luthier l’hiver, qui m’a inspiré ces deux tableaux.
Le luthier qui aimait la terre
Photographies de Patrick Dutoit, texte de Pierre Rouyer
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Marianne Vallotton : Cello, opus 1
juillet 2011 - juin 2012
Huile sur toile, 54 x 45 cm
collection particulière (CH)
C’est mon premier travail d’école, dans la classe de David Orange, peintre à Rolle (CH).
Tendre une toile, l’encoller, l’enduire, la poncer etc.
Broyer des pigments. Préparer les couleurs.
Choisir des diluants plus ou moins maigres
Porter toutes ces expériences sur la toile, comme autant d’aide-mémoire.
S’arranger pour faire un tableau.
La toile, morcelée en autant de petits carrés, a formé progressivement un mur sur lequel j’ai appuyé la silhouette
d’un violoncelle stylisé.
J’aurais voulu ce mur plus à distance, qu’une perspective apparaisse par le rapport des couleurs,
que le violoncelle semble de texture différente, plus bombé, plus lustré.
J’ai fait autant d’efforts que de petits carrés, tenté des glacis etc. Mais le tableau a eu raison de moi.
Je l’ai signé parce qu’il a été source de joie et de peines et qu’il l’a bien mérité ! Le voilà donc après ces multiples étapes.